Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

badbridget

badbridget
  • le principe : je ressemble un peu à bridget jones, avec quelques problèmes sentimentaux et quelques kilos en moins, mais en beaucoup plus névrosée. J'espère dans les prochains mois : arrêter de fumer
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
27 janvier 2005

Avec des si...

... on mettrait Paris dans une bouteille.

Question posée aujourd'hui par MissD sur le forum doctissimo (que je recommande vivement à ceux qui veulent arrêter de fumer http://forum.doctissimo.fr/sante/arreter-fumer/liste_sujet-1.htm)

"Il vous reste 1 semaine à vivre, est-ce que vous refumez ?"

hmmm ça m'énerve cette question... pas moyen de trouver une réponse. D'abord, c'est pas évident de se mettre dans cet état d'esprit. Et puis ça dit trop de chose sur cette dépendance toujours présente, sur cet amour qu'on a toujours pour la clope, la clope qu'on a pourtant appris à détester quand on arrête de fumer.

Il y a ceux qui refumerait sans hésitation : pourquoi se priver ?

Il y a ceux qui ne refumerait pas parce qu'ils sont "vraiment" sevrés

Il y a ceux qui ne refumeraient pas parce qu'ils se sentiraient trop en contradiction avec ce qu'ils professent.

Moi je ne sais pas, pas du tout. Je crois que je serai malheureuse de mourir, et que je refumerai parce que je voudrais m'enfoncer dans mon malheur, que je ne verrai plus personne et que je me cacherais avec mes clopes au fond d'un trou. Je crois que je serais incapable de profiter de la vie avec la perspective de la mort. Mais si l'idée est de vivre le mieux possible avant de mourir, alors non je ne fumerais pas.

 

Pffff déprimant comme sujet finalement !!!

 

Publicité
Publicité
23 janvier 2005

2 mois et demi...

eh ben si on m'avait dit que j'en serai là !

A18h34, le 9 novembre 2004, on peut dire que c'était un grand moment ! Après 2 mois et demi, je ne regrette pas d'avoir pris cette décision. Et relire mes messages me rappelle à quel point j'étais mal avec ces clopes au fond des poumons. Bon le problème c'est que maintenant je commence à avoir des problèmes de poids. Ma vie est vaiment d'une banalité affligeante !

Alors si on reprend un peu ces semaines sans tabac, j'ai le souvenir d'une immense excitation au départ. Certainement des moments difficile, un obsession complète, mais finalement une telle fierté que je me sentais un peu comme un surhomme (enfin une surfemme).

Et puis peu à peu la vie reprend ses droits, il faut se mettre à vivre sans fumer, et non plus vivre pour arrêter de fumer. J'ai depuis deux types d'ennemis. D'abord les "juste une clope" que je pourrais fumer . Je  ne les fume pas mais elles continuent à me lorgner. Et puis surtout la nostalgie...

J'ai bientôt 30 ans. Avant j'étais une jeune femme un peu perdue dans sa vie, qui fumait clope sur clope, qui sortait tous les soirs, qui buvait parfois trop. Une femme instable, incapable d'être seule... Bref j'étais quelqu'un de compliqué !

Maintenant quoi ? J'ai arrêté de fumer, je vais faire des enfants, j'ai trouvé un nouveau boulot plus "calme" qui me permettra de sortir plus tôt. Je fais du yoga, je découvre les bienfaits des plantes (merci moksha!).... Je me lance à 30 ans dans la vie de femme équilibrée. Mais voilà est-ce que c'est vraiment ce que je veux? Au fond de moi je suis toujours la gamine un peu perdue et déséquilibrée... Alors la nostalgie, la jeunesse auto-destructive, tout ça me fera peut être un jour recommencer...

bzzz

 

 

15 novembre 2004

même pas mal !

ben voilà, y avait qu'à... Je pensais vraiment que c'était impossible, et voilà plus de 5 jours que je ne fume pas.

5 jours de vacances bien tranquille certes, mais 5 jours tout de même. 5 jours de restos, de sorties, de boites de nuits, sans toucher une seule de ces petites tiges empoisonnées.

Résultat des courses : y a pas mort d'homme. C'est pas si horrible que ça en a l'air quand on est fumeur.

Il y a des + et des moins :

les moins :

- du mal à dormir. Mais finalement ça s'estompe peu à peu : la première nuit, j'ai dormi 3 heures, et la nuit dernière 7 heures. Ce qui fait bizarre c'est que ce sont des insomnies de type "réveil anticipé", alors qu'avant j'avais plutôt du mal à m'endormir.

- une boule dans la gorge qui ne se fait que trop rarement oublier : permanente au début, elle est encore là 95% du temps à présent

- une sentiment très fort de malaise à certains moments : fin de repas ou autre. Ca doit être ça les crises de manque. Pourtant ce ne sont pas des moments où j'ai envie de fumer, plutôt où j'ai envie de mourir !!!

Les plus :

- je respire à plein poumon.

- moins fatiguée, j'encaisse largement mieux les soirées. Le matin, je suis plus en forme, malgré le fait que je m'éveille tôt.

- j'ai un teint de jeune fille !!! il est revenu dès le 2ème ou 3ème jour.

- j'arrive à continuer à vivre, j'aime toujours sortir, boire du café, faire l'amour...

Bref, la vie sourit, si seulement j'avais pas cette boule dans la gorge !!!

 

 

10 novembre 2004

10h21 - J+1

Bonbonbonbonbon

Ben voila, j'ai tenu le coup la soirée d'hier (yes !) et ce matin (yesssssssssss!)

Ce qui veut dire :

- un apéro avec une fumeuse sans fumer

- un dîner à la maison avec du champ sans fumer

- une nuit d'insomnie sans fumer

- un petit déjeuner sans fumer

- une marche à pied jusqu'au parking sans fumer

- une arrivée au boulot sans fumer

Diantre, je suis trop balèze.

La franchement maintenant, ça va être un peu sport. Toute une journée au bureau sans fumer. mfff mffff. Rien que d'y penser j'ai le cerveau qui fait des bonds : "Comment ? Encore ? tu n'y pense pas quand même déjà j'ai ceinture depuis hier ça commence à bien faire !".

Et là je lui répond : T'inquiète, c'est un peur destabilisant au départ parceque ça fait 15 ans que je te demande de maintenir la nicotine à taux constant, et tu le fais en exigeant de fumer (ce dont je te remercie, car c'est bien ce que je t'avais demandé, stupide que je suis). Mais là, plus besoin, j'ai trouvé un autre moyen d'avoir de la nicotine.

Bref, niveau débilité, ça m'arrange pas d'arrêter de fumer.

En attendant, c'est surement moins pire que ce que j'avais pensé. Sauf que j'ai pas dormi de la nuit. Mais (désolée je crie mais c'est pour bien me le mettre dans la tête) CA T'ARRIVAIT AVANT DE PAS DORMIR DE LA NUIT !

voilo, à toute !

 

 

9 novembre 2004

il est 18h34

Nous sommes le mardi 9 novembre, 18h34, je vais fumer la dernière cigarette de ma vie.

Ca va pas être marrant tous les jours, mais pas pire que ma vie actuelle.

Je vous laisse je dois aller sur les goudrons cancérigènes que je vais m'infliger une dernière fois.

 

Publicité
Publicité
9 novembre 2004

Par quoi je vais passer

J'arrête à 17h30

Je vais vivre une fin de journée sans fumer au bureau.

Je vais boire l'apéro avec A qui fume, petite bouteille de champ pour fêter la fin de son boulot

Je vais rentrer à la maison, retrouver Cédric.

Je vais manger avec Cédric

Je vais dormir.

Je vais aller travailler demain.

Demain soir je vais boire l'apéro, et aller au resto.

Après demain, je vais partir en week end

Nous irons au restaurant , nous nous promènerons

Nous irons ensuite visiter une autre ville, autres restaurants , autres sorties etc.

 

 

 

 

9 novembre 2004

j'arrête

Bon,

c'est décidé j'arrête.

J'ai : lu le bouquin d'Allen Carr

Passé en revue les raisons d'arrêter

Je me suis convaincue que je vivrai mieux sans cigarettes

Je me suis convaincue que je ne serai ni plus ni moins stressée

Je me suis convaincue que je ne serai ni plus ni moins chiante avec mon entourage.

J'ai fait une liste de "trucs" pour me décontracter

J'ai acheté des patchs méga dosés (je sais allen, y faut pas)

Je n'ai plus qu'une chose à faire : m'arrêter.

 

 

 

 

8 novembre 2004

demain j'arrête !

non je déconne

 

8 novembre 2004

jalousie des fumeurs

Ce bon vieil allen dit qu'il ne faut surtout pas envier les fumeurs, car ce sont de pauvres malades qui s'empoisonnent, et que la vraie chance c'est d'être non fumeur.

Eh bien cet après midi, après une heure de réunion sans fumer, je me suis prise à envier le boss de la boite qui nous recevait, qui s'est mis à fumer à la fenêtre.

Et pourtant :

- Avant qu'il allume sa clope, je ressentais le besoin d'une clope, et je me disais qu'il fallait vraiment que j'arrête car mon efficacité en réunion est moindre quand j'en suis là.

- C'est vrai qu'il a dû se sentir assez mal, et géné car c'était une sorte d'aveu qu'il ne pouvait se passer d'une cigarette, et que c'était vraiment signifiant, cette manière de fumer à la fenêtre. Pas très classe en fait.

Après tout ce que j'ai lu, je n'ai pas eu le réflexe de me faire ces remarques de bon sens...

 

 

 

8 novembre 2004

raté !

Marrant comme histoire. Petite baisse de moral, je me suis remotivée pour arrêter. Cet après midi, j'ai donc consciencieusement fini mon paquet. éloigné le cendrier, jeté les briquets, fait une petite fiche cartonnée reprenant mes motifs d'arrêt, des trucs du bouquin d'Allen Carr, ainsi que quelques trucs pour se décontracter.

Enfin, au moment de vérifier que je n'avais plus d'autres cigarettes, je suis tombée sur un paquet plein ! Adieu bonnes résolutions, je me suis trouvée une jolie excuse : je vais quand même pas jeter un paquet plein au prix que ça coute (j'ai du mal lire allen carr), je vais plutot en fumer la moitié et jeter le reste, ça sera à la fois symbolique et économique !

plètment débile moi décidément.

La bonne nouvelle c'est que je n'ai jamais été aussi prêt d'arrêter. J'ai d'ailleurs ressenti des trucs étranges. Une sorte de panique, d'angoisse alors que je n'avais même pas arrêté encore. La preuve que la dépendance psy, c'est un sacré truc, mais en même temps une espèce d'excitation, comme si je m'apprétais à fairer un truc vraiment important et chouette. C'est déjà pas mal. Je pense qu'il vaut mieux se concentrer sur l'excitation...

D'ailleurs quand on y pense il serait encore temps d'arrêter ...

 

 

 

 

 

8 novembre 2004

motivation ras les paquerettes

et voilà, une semaine à me remonter à bloc, et à nouveau le moral dans les chaussettes et aucune envie de m'arrêter

va falloir s'y remettre pourtant

bon revenons à cette bonne vieille méthode.

Le principe est simple, il consiste à s'autopersuader qu'on sera plus heureux sans fumer, afin de mieux vivre la période de sevrage, et de rester non fumeur à son issue.

Lutter contre l'idée qu'on a envie ou besoin de cigarettes. Lutter contre la peur. Se dire : cool je suis non fumeuse ! Lutter contre la peur de l'échec.

Se jurer que l'on ne refumera plus jamais.

Ah la la, j'ai toujours la trouille.

Sauter dans le bain...

Si j'arrête maintenant, je suis persuadée que je ne vais pas y arriver. Alors partie comme ça je ne vois pas trop comment j'y arriverais.

 

 

 

 

 

 

 

6 novembre 2004

samedi midi

il est 13h42 il reste 14 cigarettes

il en restait 17 ce matin

Aujourd'hui j'en ai fumé 3

hier j'en ai fumé 28 + 7+8 = 43 pfffou

Je devrai en reparler mais zut les non fumeurs : Cédric m'a dit hier que c'était illusoire pour moi de vouloir arreter complètement de fumer zut !

 

5 novembre 2004

point avant de partir

il me reste 7 cigarettes dans le paquet de 25, j'en ai fumé 28

Houlala je vais au resto ce soir, je vais éclater les scores !

 

5 novembre 2004

18h25 - 28 ème cigarette

Tiens au fait, je suis déçue, il y a deux personnes qui m'ont dit qu'eux ou un de leurs collègues, dès qu'ils avaient refermé le bouquin d'Allen Carr avaient jeté leur paquet de clope.

Eh ben moi je l'ai fini ce midi et j'ai fumé tout l'après midi. Je dois être un mutan. Je ne dis pas que j'ai pas eu par moment des pulsions d'arrêter tout de suite là maintenant, mais je l'ai pas fait.

Celà dit, l'une de ces deux personnes a recommencé à fumer une semaine plus tard. Devait pas l'avoir bien lu (hin hin : le rire aigre du fumeur bien content de voir qu'il est pas le seul nul sur cette planete).

Donc je vais le relire et on verra, mais en tous cas ça a changé une chose. J'ai moins peur. Je sais que je vais y arriver (eenfin moui, je pense quoi).

A part ça  , j'avais pris RV chez un toubib lundi pour une consultation de tabacologie, et voilà que j'ai une réunion à la même heure zut de zut.

Reste avant de partir 2 questions en suspens :

- Faut il que je demande à tous mes collègues de ne me donner sous aucun prétexte une cigarette quand j'aurai arrêté ?
- question des patchs : hiatus entre le bouquin d'allen carr et le discours ambiant...

 

 


 

 

5 novembre 2004

ah crotte c'est effacé

Je disais donc, me vient une idée mais faut que ça décante.

J'ai toujours pensé que j'étais totalement incapable d'arrêter de fumer. Pour moi, pour arrêter, il fallait qu'on m'enferme à vie dans une pièce sans porte ni fenêtre. Donc vue comme ça la vie ne méritait pas d'être vécue. RE-SI-GNEE j'étais.

C'était même la raison pour laquelle je me disais que je ne voulais pas d'enfant (diminuer ma consommation pendant 9 mois t'es fou ?).

Et quand je me demandais pourquoi (c'est vrai pourquoi ? je suis pas plus conne qu'une autre), je me disais que c'était :

1. parce que je suis toxico au dernier degré
2. Parce que je n'ai aucune volonté

Et là on rejoint toutes mes vieilles névroses. Je suis nulle, j'ai aucune volonté, je ne sais pas ce que je veux dans la vie, je suis un passager clandestin, jusqu'ici j'ai toujours fait illusion, mais un jour quelqu'un va bien se rendre compte que je suis moche et stupide et fénéante. Le fait de fumer était dans la même veine (tiens j'en parle au passé marrant !).

Du coup je me disais : j'arrêterais jamais de fumer avant d'avoir résolu mes problèmes perso.

 Mais en fait je me demande si je prenais pas le problème dans le mauvais sens. J'arrête de fumer, et on verra après pour les problèmes persos. L'ennui c'est que je crois que c'est une trouille complémentaire. J'ai peur d'arrêter ET j'ai peur que une fois ce problème éliminé, je doive affronter les autres. En gros quand je fume, je pense à mes problèmes de droguée mais je pense plus à mes autres problèmes.

Mais pourtant c'est pas vrai. Mes problèmes me hantent alors même que je suis fumeuse. La vérité c'est que la New Moi non fumeuse sera beaucoup plus forte pour affronter ses vrais problèmes. Et puis vu que je dois les supporter en tant que fumeuse, c'est que la clope ne m'aide pas. Donc au pire ce sera comme maintenant, je devrais les supporter.

Ca commence à faire son petit effet ce bouquin, c'est vraiment un bon petit lavage de cerveau.

il est 18h20, j'en suis à 27

 

 

 

 

 

 

5 novembre 2004

alors là c'est le pompom

j'ai fumé comme un pompompier tout l'après midi !

C'était digne des pires après midi, quand je disais que je fume 2 paquets de 25 au moins, je crois que j'avais raison.

il est 17h42 et j'ai fumé 26 cigarettes. Tiens c'est marrant j'aurais cru pire. J'imagine que c'est du fait de l'overdose d'hier...

Tiens ça faut que je le note. C'est dans le même esprit que le syndrome de l'apéroclope. Je suis tellement gravement toxico que je continue de fumer même quand j'ai atteint un stade où ça devient franchement douloureux. Par exemple là je serais parfaitement capable d'en allumer une alors que j'ai un peu mal aux bronches, et surtout que les cigarettes ont vraiment un gout ignoble, difficile à décrire. C'est chiant à tous les coup je vais oublier le gout que ça a.C'est pas vraiment un gout de cendrier, même s'il y en a un. Ca cumule un gout de cendrier très fort (comme si tu machonnais de la cendre) et une sorte de gout de médicament qui serait vraiment très mauvais. Ah ça y est je sais ! C'est un peu comme quand on avale un comprimé mais qu'on arrive pas à l'avaler. Du coup il commence à se déliter et ça a un gout iimmonde. Essayez de le faire avec un doliprane.

Hihi tiens quand j'aurais arrêté de fumer et que le gros monstre me dira que je meurs d'envie d'une clope, je macherai un doliprane !

 

Je comprend ce qu'il veut dire l'ami Allen en disant de ne pas arrêter de fumer en lisant son bouquin, et de ne pas "réduire". Du coup tu prend conscience REELLEMENT de ce qu'il veut dire, et en plus tu n'es pas stressé vu que tu as ta dose. Et en plus les clopes te paraissent ce qu'elles sont : dégueu. Alors que quand tu limites, c'est un vrai bonheur de s'en griller une petite.

 

 

 

 

 

 

5 novembre 2004

point d'étape

14h33  : reste 19 cigarettes dans le paquet, j'ai donc fumé 4 cigarettes depuis le dernier message, ce qui nous fait 16 au total
5 novembre 2004

1h02 - 12 cigarettes

Décidément, pas top le score ce matin ....
5 novembre 2004

revenons sur la soirée d'hier

c'était tout à fait l'esprit "cigarettes multiples". Effectivement, un très bon moment passé, une première cigarette très agréable : petit apéro, niveau de stress baissé à 0 et ambiance conviviale.

Et puis j'imagine qu'ensuite on cherche à retrouver ce moment "t" où tout à semblé si parfait en fumant une nouvelle cigarette et en buvant un nouveau verre... On se resert un verre pour finir la cigarette, on refume une cigarette pour finir le verre, c'est sans fin. C'est de moins en moins agréable, mais on court toujours après.

Je me faisais 2 réflexions hier soir sur mon petit scooter. Malgré tous les discours de l'ami Allen, j'ai quand même la trouille, cette méthode coué qui t'explique que c'est formidable d'arrêter de fumer, ça me laisse un peu dubitative. Et puis je crois que j'ai pigé un truc sur le petit et le gros monstre (cf. Blog du 4/11 14h09) :

J'avais tendance à penser que les semaines de sevrage devraient être pas trop dures vu qu'on lutte contre le petit monstre qui n'est qu'un minable. Ce qui m'angoissait plus, c'était le gros monstre, celui qui est toujours là même quand tu n'es plus dépendant physiquement, et qui te murmure à l'oreille "allez, rien qu'une petite" ou alors "il ne te manque qu'une petite cigarette pour être parfaitement heureuse", ou alors "t'es vraiment mal là, une petite clope ça te détendrait".

Et c'est là où je me trompais, le gros monstre il ne prend pas le relais du petit, il est tout le temps là ! et c'est le chef du petit ! Donc c'est lui qu'il faut terrasser dès le début.

Donc je pense que quand j'arrêterai, il faudra que je me mette dans la tête des idées du style :

- tiens là c'est le petit, je suis en manque, c'est rigolo, ça veut dire qu'il souffre et qu'il est mal, aaaalors le petit monstre t'as faim hein c'est chiant hein héhé tu vas pas tenir longtemps.

- ah la c'est le gros, tu m'impressionnes pas en vrai je n'ai pas envie d'une cigarette. C'est juste le petit qu'a faim, mais pas pour longtemps.

ou alors une fois que le petit sera mort:

- dis donc le gros t'essaie de me faire croire quoi là ? Que j'en ai envie, besoin parce que je suis stressée ? D'abord j'en ai pas besoin, le petit il est mort. Et j'en ai pas envie c'est juste que je me souviens que ça me faisait baisser le stress, mais ça ne faisait que baisser le stress du manque, et celui là je ne l'ai plus vu que le petit est mort. Donc tu m'auras pas avec tes conneries.

ça devrait être possible, mais je ne vois pas en quoi c'est facile et sans douleur... M'a l'air costaud ce gros monstre

5 novembre 2004

compta du vendredi matin 10h32

Donc hier soir j'ai fumé les 11 dernières

+ 13 !! en fait suis pas sure

Il me reste 7 dans le paquet

J'en ai fumé 3 ce matin et dom devait m'en piquer 2

Bon donc on va dire qu'hier soir j'ai fumé 24 cigarettes, ce qui fait au total 45 !!!

 

au fait du coup je suis à la 5ème du jour

 

 

 

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité